mercredi, janvier 11, 2006

Revue de presse du mercredi 11 janvier 2006

« Je n'en veux pas à mon agresseur, qui présentait des signes d'inadaptation à notre établissement. J'en veux à l'institution. Si sa seule réponse est de nous reprocher notre mauvaise formation ou notre incompétence, alors c'est à elle de se remettre en question. ».
Il faut retenir surtout cette phrase des déclarations de Karen Montet-Toutain, la professeur d’arts plastiques agressée au couteau en décembre dernier dans son lycée professionnel d’Étampes. Elle accuse donc directement la direction de son établissement qu’elle avait alerté depuis longtemps de la situation qu’elle vivait. Lorsqu’on est enseignant, on sait bien, en effet, qu’il est très difficile de dire, auprès des collègues et encore plus de l’administration, qu’on a des difficultés avec des élèves. Cela est souvent vu comme une marque d’incompétence et ressenti comme une remise en cause personnelle. Si cet évènement pouvait faire évoluer l’état d’esprit à ce niveau ce serait déjà beaucoup… En tout cas, il faut lire dans tous vos journeaux et surtout dans Libération qui fait sa Une sur ce sujet, le récit effrayant que fait cette collègue de ces « trois mois en violence appliquée » comme le titre le journal.

Le Figaro outre ce sujet s’intéresse aux relations parents/profs. Il l’aborde surtout sous l’angle judiciaire. En effet, les plaintes et les attaques en justice ne cessent de se multiplier. Hormis les accusations de pédophilie – qui se multiplient également –, 1 300 décisions de tribunaux et de cours d'appel ont été recensées en 2005 (992 en 2001). Au delà de ces chiffres qui sont en eux mêmes importants, le journal constate que les relations entre les parents et les profs sont surtout marquées par une méfiance mutuelle et une absence de dialogue constructif. Là aussi, il nous faut inventer de nouvelles relations basées sur la confiance et le respect. Malheureusement le Ministre ne nous y aide pas avec ses déclarations sur la lecture…
A ce propos, continuons notre chronique des déclarations ministérielles (dopé au sarkozyl, un médicament hyper-puissant ?). Aujourd’hui, c’était la cérémonie des vœux à la Presse au Ministère. On a pu l’entendre déclarer "J'essaie d'inventer une nouvelle manière de faire". En fait, il copie plutôt sur son voisin, ministre de l’Intérieur….
Bonne Lecture...
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Libération du 11/01/06


Mes trois mois en cours de violence appliquée
Agressée au couteau par un de ses élèves, le 16 décembre en pleine classe, Karen Montet-Toutain, 27 ans, a donné hier sa version des faits devant quelques journalistes, dans une salle de la mairie d'Etampes (Essonne). Grande brune élégante, elle se tient très droite sur sa chaise. Les sept coups de couteaux, au nombril, à l'estomac et sur son bras droit, limitent encore ses mouvements.[…]
« Je voudrais vous parler du climat qui régnait au lycée professionnel Louis-Blériot depuis la rentrée, et du comportement de la hiérarchie. Dès le 16 septembre, j'ai connu la plus grosse angoisse de ma vie d'enseignante, dans une classe très oppressante. Ce jour-là, je n'ai pas réussi à prendre le dessus. J'ai invité les élèves à quitter la salle avant la cloche. Certains ont jugé que ce n'était pas respectueux. Très vite, ils ont entouré mon bureau. Il y avait des regards, des mains qui saisissaient mes affaires personnelles. Quelque chose dans leur attitude m'a fait peur. Face à ces classes, très masculines, c'est un rapport de force.
[…]A la rentrée de la Toussaint, un élève d'une autre classe m'a lancé : "J'ai envie de vous tout de suite, sur la table !" Un autre : "T'inquiète, je te la prête après..." J'ai fait un rapport écrit à la conseillère principale d'éducation. A ma connaissance, il n'y a pas eu de sanction.
Le 5 décembre, nouvel incident. Cette fois j'ai reçu des menaces de mort. Cette classe-là était très énervée parce qu'un élève avait été exclu. Deux élèves, surtout, faisaient de la provocation, parlant de l'inutilité des profs qui gagnent 1 500 euros par mois. Ils évoquaient les cambriolages comme un bon moyen de se faire du fric. Chez moi, par exemple.
[….]j'ai rencontré la mère de mon agresseur, la veille des faits. Elle ignorait tout de son exclusion de huit jours. Elle bouillonnait et l'a vraisemblablement sermonné ce soir-là.
Vendredi 16, il est entré en cours... Il s'est installé au premier rang. J'ai demandé aux élèves d'enlever leurs blousons. Tous l'ont fait, sauf lui. J'ai senti que quelque chose pouvait se passer, qu'il ne fallait pas le titiller. Je suis allée au tableau. Il m'a lancé : "­ Madame, c'est bien vous qui avez rencontré ma mère hier ? ­ Oui. ­ Et c'est bien vous qui lui avez raconté que je refusais d'enlever mon bonnet ?» Je lui ai répondu qu'il aurait pu assister à l'entretien. Il s'est levé. J'ai fait un pas en avant, et me suis trouvée à dix centimètres de lui. Il a sorti quelque chose de sous son sweat-shirt et m'a frappée dans le ventre. Un élève s'est interposé. Il a continué. Les élèves hurlaient, je leur criais de sortir...

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Confronter les recettes pour mieux protéger l'école
Il est en colère, le sociologue Eric Debarbieux, et le fera savoir dès demain. Dans un livre qui sort sous le titre la Violence à l'école, un défi mondial . Et à Bordeaux lors de la troisième conférence mondiale sur la violence à l'école qu'organise l'Observatoire international de la violence à l'école, qu'il dirige.
Le chercheur et son équipe n'avaient pas prévu le «maelström médiatique» dans lequel s'inscrit leur manifestation après l'affaire d'Etampes, affaire qu'il rechigne à commenter si ce n'est pour relever que «le sentiment d'abandon» éprouvé par l'enseignante vis-à-vis de sa hiérarchie fait écho à de nombreuses études sur la violence scolaire dans le monde. Mais ce contexte ouvre un boulevard à la «colère» qu'il revendique aujourd'hui.
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Editorial
Pugnacité

La description que donne Karen Montet-Toutain de ses cours dans la France de 2006, dans une discipline pourtant plus souriante que d'autres, laisse pantois. On n'a pas l'impression de se trouver dans une salle de classe ­ même en faisant la part des cancres chahuteurs, voire celle d'une praticienne maladroite ­ mais dans une sorte de garderie où le principe même de l'acte pédagogique, l'apprentissage d'un savoir ou d'un savoir-faire, a été plus ou moins banni. On y découvre certes la violence, dont l'enseignante d'arts appliqués a fini par être la victime, mais aussi une situation dans laquelle à peu près aucun élève ne peut tirer aucun profit des heures qu'il passe à l'école. On y met le doigt sur l'échec scolaire in vivo, et plus concrètement que dans des images de bagnoles incendiées une nuit de novembre.
Karen Montet-Toutain a appelé au secours et n'a pas été entendue à temps. Elle parle pour tous ceux qui ont renoncé à le faire ou en sont empêchés

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Au bazar de l'«égalité des chances»
Apprentissage, zones franches... la réponse législative à la crise des banlieues brasse large.
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Bivalence
Questions à...Claude Lelièvre, historien de l'éducation

Gilles de Robien, le ministre de l'Education nationale, a annoncé dimanche son intention de remettre au goût du jour la bivalence, c'est-à-dire la possibilité pour les professeurs ­ ici de collège ­ d'enseigner deux disciplines (par exemple lettres et histoire).
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Loi du 23 février, exit l'alinéa
par Bernard STASI

Il ne s'agit pas de «réécrire» le texte mais de supprimer l'amendement stipulant «le rôle positif de la présence française outre-mer», préjudiciable aux intérêts de la France
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Le Figaro du 11/01/06


Etampes : l’enseignante agressée témoigne
Alors que l'enquête administrative sur le lycée Louis Blériot ne relève aucune faute, l’enseignante poignardée par un de ses élèves le 16 décembre dernier revient dans Libération sur ses conditions de travail.
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Etampes : l'enquête administrative ne relève aucune faute
L'enquête administrative sur le lycée Louis-Blériot d'Etampes (Essonne), commandée par Gilles de Robien à deux inspecteurs généraux, ne relèverait aucune faute contre le proviseur.

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Enquête sur ces parents qui traînent les profs en justice
Pour une sieste supprimée, un «trafic» de bonbons ou une insulte, ils saisissent les tribunaux. Ou demandent à un avocat d'assister leur enfant en conseil de discipline.

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Au quotidien, enseignants et familles se regardent en chiens de faïence
Des parents se mêlent de tout tandis que d'autres restent totalement absents de l'école. Leur participation aux élections reste assez faible.
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L'implication financière au centre du contrat de responsabilité parentale
Le contrat de responsabilité parentale, annoncé par Dominique de Villepin après la crise des banlieues, a été détaillé hier lors de la présentation du projet de loi pour l'égalité des chances. Le ministre délégué à la Famille, Philippe Bas, a précisé que ce contrat, qui vise à aider les parents à reprendre leur autorité sur leur enfant, se mettra en place «en cas d'absentéisme scolaire ou de toute autre difficulté liée à une carence de l'autorité parentale». Autrement dit, en cas de «comportement difficile», «violent» ou bien quand l'enfant «s'avère livré à lui-même». Il sera signé par les parents et le président du conseil général, et établi pour une durée d'environ six mois. Le recours au contrat pourra être déclenché sur le signalement du chef d'établissement, du maire ou encore de l'inspecteur d'académie, qui saisira ensuite le président du conseil général.
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L'Humanité du 10/01/06 (un jour de retard)



Sauvegarder la loi de séparation de 1905
Par Jacques Milhau, philosophe.

Si imparfaite soit-elle encore, la laïcité est un rempart qui protège de ce que cache l’apparent dialogue de bonne volonté. Elle est le garant de la liberté de conscience, de l’égalité sans restriction, d’une solidarité fraternelle concordant avec notre diversité humaine, aujourd’hui malmenées. Mais sa vitalité, ses perspectives d’avenir reposent impérativement sur cette loi de séparation, sans équivoque par principe et non négociable. Celle-ci a fait ses preuves en dépit des entorses dues à des toilettages toujours douteux qu’il ne s’agit pas de renouveler.
Décembre 2005 est bien le rebond possible d’un élan laïque que le pouvoir néolibéral en place se garde bien de favoriser.
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Le Parisien du 11/01/06 ( payant)



« Je me suis vraiment demandé si j'allais mourir »
Karen, 27 ans, professeure d'arts plastiques qui avait été poignardée par un élève en plein cours au lycée professionnel d'Etampes, explique l'enchaînement des faits qui a conduit à ce drame. Elle parle sans détours des difficultés de son métier.

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La Croix du 11/01/06



Rien vu...


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20 minutes du 11/01/06



L’égalité des chances passe par l’emploi et l’éducation
La réponse sociale aux émeutes de banlieue. Le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, présente aujourd’hui en Conseil des ministres son « plan pour rétablir l’égalité des chances en faveur des femmes et des hommes qui vivent dans les quartiers urbains défavorisés ». 20 Minutes présente les principaux axes.
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Les syndicats anti-Robien
« Gilles de Robien, ministre de l’Education, veut faire des économies au détriment de la pédagogie », déplorent l’ensemble des syndicats de l’éducation, réunis hier pour la première fois côte à côte lors de leur conférence de presse de rentrée. Pour eux, l’année 2005 a été marquée par «une fuite en avant vers la non-concertation » et par « une boulimie de mesures annoncées, sans aucune perspective à long terme »
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Ouest-France du 11/01/06



Coup de pouce à l'égalité des chances
Deux mois après la crise des banlieues, le gouvernement sort son projet de loi sur l'égalité des chances. Il est marqué par la relance des zones franches urbaines pour créer des entreprises et des emplois sur place.
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Le Monde daté du 11/01/06



L'enseignante agressée au poignard à Etampes raconte la scène qui a failli lui coûter la vie
Voilà près de deux heures qu'elle parle posément, mais, à ce stade de son récit, elle ne peut réfréner un sanglot. Karen Montet-Toutain, frappée de sept coups de poignard le 16 décembre 2005 par un de ses élèves au lycée Louis-Blériot d'Etampes (Essonne), revit la scène qui a failli lui coûter la vie.[…]
Une semaine après sa sortie de l'hôpital, Mme Montet-Toutain, 28 ans, a témoigné pour la première fois du drame, mardi 10 janvier, devant quatre journalistes, dont un du Monde. Elle s'est livrée à un réquisitoire contre sa hiérarchie, notamment la proviseure du lycée, Catherine Kapfer. Jointe par Le Monde, mercredi matin, celle-ci n'a pas souhaité "faire de commentaire".
Interrogé à son tour, le ministre de l'éducation nationale, Gilles de Robien, s'émeut pour sa part des propos "bouleversants" de l'enseignante. "Cela prouve l'extrême difficulté du métier d'enseignant, dit-il. Cela montre bien l'urgence de mettre en place des réponses rapides en termes de sécurité, mais aussi en termes de formations des enseignants." M. de Robien recevra l'enseignante dans les prochains jours.
Avant d'intégrer ce lycée, en octobre 2005, l'agresseur avait été déscolarisé pendant deux ans. Il avait été exclu temporairement une semaine avant l'agression à la suite de plusieurs insolences. "Je ne lui en veux pas, car il montrait des signes de quelqu'un qui n'était pas adapté à notre établissement", indique Mme Montet-Toutain. En revanche, l'enseignante n'a pas la même indulgence pour la proviseure : "Elle aurait dû prendre en compte les menaces sur la vie."
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Des mesures pour l'égalité des chances en écho à la crise des banlieues
Le projet de loi, qui contient 28 articles, passe en revue tous les volets de la politique de cohésion sociale : logement, emploi, égalité des chances. Il propose une réforme de l'apprentissage ouvrant la possibilité de signer un contrat d'apprenti dès 15 ans, la mise en place d'un "contrat de responsabilité parentale" et la création d'un "service civil volontaire".
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Le Nouvel Obs Quotidien du 11/01/06


La prof agressée
 raconte et dénonce
La professeure agressée au couteau à Etampes témoigne dans Libération des menaces qu'elle subissait et dénonce "l'omerta" de sa hiérarchie.
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Une sélection dans les dépêches du 11/01/06



Règlement de comptes dans un lycée du Var
Un règlement de comptes a eu lieu mardi dans l'enceinte d'un lycée de Brignoles (Var), mené par des jeunes gens extérieurs à l'établissement et conduisant les professeurs à cesser brièvement le travail mercredi en signe de protestation, a-t-on appris auprès des enseignants.
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Violences: Robien recommande aux profs d'aller voir la police en priorité
Gilles de Robien a invité mercredi les enseignants à s'adresser directement à la police en cas de menaces en sautant, si besoin, l'étape du chef d'établissement, alors que la victime du drame d'Etampes a vivement mis en cause sa proviseure et l'Education nationale.
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Robien détaille ses chantiers 2006 mais refuse qu'on lui réclame toujours plus
Réforme des ZEP, bivalence des professeurs, socle commun de connaissances: le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien a détaillé mercredi ses chantiers 2006, mais a affirmé que "réclamer toujours des moyens" supplémentaires n'était pas une réponse aux maux de l'Education. Dans une allusion à peine cachée aux syndicats, il a regretté, lors de ses voeux à la presse, qu'"à un ministre de l'Education on lui réclame des moyens, toujours des moyens". "Refrain bien connu dans un système dont le budget est en constante augmentation!", a ajouté Gilles de Robien.
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Trois syndicats du primaire appellent à boycotter la circulaire lecture
Les trois principaux syndicats d'enseignants en primaire, le SNUipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT, ont appelé mercredi les professeurs des écoles à ne pas pratiquer les recommandations de la circulaire ministérielle sur la lecture interdisant l'usage des méthodes globale et mixte. Dans un communiqué, les trois organisations ont appelé les enseignants "à s'en tenir, exclusivement, dans l'intérêt des élèves, aux programmes du primaire de 2002".

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24e Salon Expolangues du 18 au 21 janvier, l'Allemagne invitée d'honneur
Expolangues, salon international des langues et cultures étrangères, rendez-vous annuel du développement des échanges internationaux, et pour la promotion du plurilinguisme, tient sa 24e édition du 18 au 21 janvier avec cette année l'Allemagne comme invitée d'honneur.
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Diffusion d'un guide pour l'Education à la sexualité au collège et au lycée
Un guide pour "l'Education à la sexualité au collège et au lycée", vient d'être diffusé auprès des équipes éducatives qui interviennent dans ce domaine, a-t-on appris mardi au ministère de l'Education nationale. Paru dans la collection Repères, ce guide a été rédigé par la Direction de l'enseignement scolaire (Desco), en collaboration avec le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) et diffusée dans les académies fin décembre
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Socle commun pour les élèves: une "première depuis la loi Ferry de 1882" (Robien)
Le ministre de l'Education nationale, Gilles de Robien, s'est félicité mercredi, lors de ses voeux à la presse, que le bagage commun que tout élève devra maîtriser en fin de 3e soit défini "pour la première fois depuis la loi Jules Ferry de 1882"[…] "La définition du socle du XXIe siècle ne comprend pas que des connaissances", a précisé le ministre, selon qui "elle s'étend aux compétences attendues des élèves: leurs capacités à s'exprimer et à utiliser les outils de notre temps, des comportements respectueux des valeurs et des règles".

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