Revue de presse du lundi 2 octobre 2006

Parlons sexualité pour commencer...
Un tiers des jeunes filles de 15-24 ans a déjà utilisé la pilule du lendemain. Un tiers des femmes l'ont utilisé après un problème avec un préservatif, et un quart d'entre elles après un problème de pilule. Enfin, dans un cas sur cinq, la prise de la pilule du lendemain fait suite à des rapports non protégés.
Dans Libération Nathalie Bajos, socio-démographe, analyse la forte progression de l'utilisation de la pilule du lendemain par les adolescentes: « Il faut aider les jeunes filles qui vivent dans des milieux où la sexualité est stigmatisée. Dans ces cas-là, elles se retrouvent en difficulté pour entamer une démarche de contraception : car c'est un signe évident qu'elles ont une activité sexuelle. Elles ne prennent pas la pilule parce qu'elles ont peur qu'on retrouve la plaquette dans leur chambre… »
Sur le même sujet, le ton est sensiblement différent dans Le Figaro où on donne la parole aux associations anti-avortement qui déplorent que l'éducation sexuelle «se contente d'une méthode de prévention hygiéniste (mises en garde contre les MST, différents moyens de contraception...) sans se donner la peine d'échanger sur la manière de vivre une vie affective stable et durable».

C’est la rentrée étudiante et vos journaux se penchent sur cette rentrée.
Le Monde propose d’abordune analyse très critique du fonctionnement de l’université et du problème de l’orientation.
Il nous livre aussi quelques informations sur le coût de cette rentrée universitaire. En additionnant tout, les syndicats étudiants estiment les frais d’une rentrée à 1382 euros (cités par Le Monde ). Parmi ces frais, il faut noter la part importante prise aujourd’hui par les frais d’inscription et surtout par les “droits complémentaires” exigés par 40 des 84 universités pour couvrir les frais de photocopies, d'accès aux salles d'informatique ou aux centres de documentation. Ils s'élèveraient par exemple, à 3 500 euros à Aix-Marseille. Chaque année, le syndicat étudiant conteste, avec succès, la légalité de telles mesures devant le tribunal administratif.
Ouest France s’intéresse aussi aux étudiants mais sous l’angle pédagogique. Un quart des élèves quittent l'enseignement supérieur sans diplôme. Un rapport pointe les dysfonctionnements dans l'orientation.
D’après ce rapport, une piste serait à rechercher dans la redéfinition des missions prioritaires des enseignants du supérieur. Comme le souligne ce texte « la mission de formation de l'université n'est pas reconnue ni valorisée à l'égal de sa mission de recherche ». Il faut noter que les critères d'avancement de carrière chez les enseignants-chercheurs sont essentiellement liés à leurs activités de recherche. « Les carrières fulgurantes ne sont pas celles des enseignants qui s'investissent dans la formation, la pédagogie ou les tâches administratives. ».
Et si on parlait (enfin) pédagogie dans le supérieur ?

Ils sont à peu près un tiers des nouveaux personnels de l’éducation nationale ceux que Libération appelle “Les profs de la seconde chance”. C’est à dire tous ceux, salariés du privé, chômeurs, précaires, vocations tardives, qui arrivent à l’IUFM avec déjà un parcours professionnel. Ces enseignants d’un nouveau type peuvent être une formidable richesse pour l’éducation nationale qui a souvent tendance à fonctionner en vase clos. Comme le dit très bien Philippe Meirieu : « pour gérer l'hétérogénéité des élèves, il faut un corps enseignant hétérogène ». Et l’ex-directeur de l’IUFM insiste en considérant que cela leur permet aussi d’avoir une expérience, une autre manière de voir les choses et d’appréhender la réalité sociale, économique et professionnelle d’une autre manière que les étudiants sortis des universités.
Je me joins à ce constat et je ne peux que me réjouir moi aussi de cette évolution.

Bonne Lecture...
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Libération du 02/10/06




Les profs de la deuxième chance
Salariés du privé, chômeurs, précaires, vocations tardives: les classes de reconversion des IUFM affichent complet et enrichissent l'éducation nationale d'enseignants aux parcours différents.
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L'autre vie de la maîtresse
Véronique Rabier, 36 ans,a quitté la parfumerie pour la maternelle après un congé parental
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«Ils connaissent mieux la réalité»
Philippe Meirieu, ex-directeur de l'IUFM de Lyon, défend un outil qui favorise l'hétérogénéité des enseignants à l'image de celles des élèves.
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A savoir
Le dispositif d'aide à la reconversion a été créé par l'IUFM de Lyon en 2002. La première année, 75 personnes étaient inscrites. En 2006, elles sont 239 pour plus de 600 demandes. Près de 90 % préparent le concours de professeur des écoles. Une trentaine de personnes seulement celui du second degré. Six autres IUFM proposent aujourd'hui un dispositif de reconversion : ceux d'Orléans-Tours, de Nice, de Montpellier, de Lorraine, de Bretagne et de Versailles
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«Pas d'utilisation abusive de la contraception d'urgence»
Un tiers des jeunes filles de 15-24 ans a déjà utilisé la pilule du lendemain. Mis en circulation en 1999 sous le nom de Norlevo, en vente libre dans les pharmacies et gratuit pour les mineures, ce médicament s'est vendu à plus d'un million de comprimés en 2005. Soit six fois plus qu'en 1999. Un tiers des femmes l'ont utilisé après un problème avec un préservatif, et un quart d'entre elles après un problème de pilule. Enfin, dans un cas sur cinq, la prise de la pilule du lendemain fait suite à des rapports non protégés.
Nathalie Bajos, socio-démographe, analyse la forte progression de l'utilisation de la pilule du lendemain par les adolescentes:
l faut aider les jeunes filles qui vivent dans des milieux où la sexualité est stigmatisée. Dans ces cas-là, elles se retrouvent en difficulté pour entamer une démarche de contraception : car c'est un signe évident qu'elles ont une activité sexuelle. Elles ne prennent pas la pilule parce qu'elles ont peur qu'on retrouve la plaquette dans leur chambre. Dans nos enquêtes, nous trouvons des jeunes filles qui cachent leur pilule chez une copine. Evidemment, il y aura davantage d'oubli. Et puis, les méthodes contraceptives proposées devraient mieux correspondre à leurs conditions de vie et à leur situation affective et sexuelle.
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Le Figaro du 02/10/06


Hakim, diplômé de Sciences po promotion ZEP
Les premiers diplômés issus de la filière réservée aux brillants lycéens des quartiers difficiles ont réussi leur entrée sur le marché du travail. Certains ont choisi de poursuivre leurs études.
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Un tiers des jeunes filles de 15 à 24 ans a pris la pilule du lendemain
Les ventes de Norlevo explosent et les IVG augmentent. Les associations opposées à l'avortement pointent les dérives de l'éducation sexuelle.
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Le nombre d'avortements continue de progresser chez les mineures
Si le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) est en hausse de 1,8% depuis 1995 (210 664 en 2004), c'est surtout l'augmentation de leur nombre chez les mineures qui est notable, particulièrement depuis 1990. Selon l'étude de la Drees, elles étaient 11 500 en 2004, soit une jeune fille entre 15 et 17 ans sur 100.
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Juge des mineurs: retour sur une polémique
Directement visés par les propos de Nicolas Sarkozy sur la justice des mineurs, qualifiés de « laxistes » et taxés de « faiblesse » face aux jeunes délinquants : depuis la semaine dernière, les juges des enfants sont sur la sellette. Pour répondre au ministre de l’Intérieur, les plus hauts magistrats de France sont sortis de leur réserve. Comment travaillent ces 450 magistrats spécialistes de l’enfance ? À quelles contraintes sontils soumis ? Quelle place, enfin, occupent- ils vraiment dans la machine Justice ? Des éléments de réponse au coeur de la polémique.
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L'Humanité du 02/10/06 (un jour de retard)



Les profs dans la rue
Le SNES-FSU annonçait, hier après-midi, qu’un tiers des enseignants participaient à la grève lancée par les cinq grandes fédérations de syndicats de personnels et de l’UNEF.
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Sarkozy : encore plus d’expulsions !
Le ministre de l’Intérieur déclare « l’interdiction » des régularisations massives, et il appelle ses préfets à « accentuer » le rythme des reconduites à la frontière.
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Le tribunal de Bobigny récuse les accusations de Sarkozy
Magistrats, avocats, membres d’associations et de syndicats, se sont rassemblés sur le parvis du palais de justice en signe de protestation.
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Le Parisien du 02/10/06 ( payant)



Le professeur menacé, protégé par la police
Le professeur de philosophie d'un lycée de la banlieue de Toulouse qui a publié une tribune contenant des propos virulents contre l'islam est aujourd'hui menacé de mort. Il a été placé sous protection policière.
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Le vrai renouveau des internats
L'heure n'est plus aujourd'hui aux fermetures de pensionnats. Au contraire, parents et élèves les réclament. Plusieurs ont ouvert à cette rentrée, d'autres sont annoncés. Principalement pour aider ceux qui ne peuvent pas bien étudier chez eux.
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« En anglais, je suis passé de 4 à 11 ! »
PARTI comme il était, Mounir paraissait programmé pour rejoindre la cohorte statistique des quelque 60 000 jeunes claquant chaque année la porte de l'école sans le moindre bagage. Ses notes étaient mauvaises, son comportement infernal et, forcément, sa...
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Vingt-quatre heures avec les pensionnaires d'Asnières
L'INTERNAT MIXTE du collège Renoir, niché dans une petite rue pavillonnaire des quartiers Nord d'Asnières, a ouvert ses portes il y a un mois. Sécurité oblige, il faut plusieurs grilles et autant de clés pour pénétrer dans ce bâtiment de 4 étages où...
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Une dictée avec Zidane !
LES HABITUELS bâillements du lundi matin risquent de se figer, médusés : Zinedine Zidane - en vrai - va débarquer ce matin dans une classe de CM2 d'une école de Paris (XII e ). Entouré du ministre de l'Education, Gilles de Robien, il viendra tout...
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La Croix du 02/10/06



Ouverture d'une enquête sur des menaces contre un professeur
Une enquête préliminaire a été ouverte vendredi 29 septembre par le parquet de Paris à la suite des menaces à l'encontre d'un professeur de philosophie d'un lycée proche de Toulouse après la publication dans "Le Figaro" du 19 septembre d'une tribune sur l'islam, a-t-on appris de source judiciaire
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20 minutes du 02/10/06



Témoignages de soutien pour le prof de philo de Saint-Orens
Vendredi, Robert Redeker s'était dit « abandonné » par l'Education nationale, les syndicats et politiques après la publication de sa tribune libre sur l'islam, dans le Figaro du 19 septembre. Menacé de mort, le professeur de philosophie du lycée Riquet de Saint-Orens a, depuis, reçu de nombreuses marques de soutien, notamment de ses pairs.
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Les entreprises vont draguer 3000 collégiens
Valoriser l'entreprise aux yeux des collégiens. C'est l'objectif de la CCI de Loire-Atlantique, qui vient d'engager un programme d'actions auprès de vingt-deux collèges, soit environ trois mille élèves. Ces adolescents vont passer en moyenne trois jours en entreprise à observer les savoir-faire et l'organisation, le but étant d'améliorer les relations jeunes-entreprises.
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Ouest-France du 02/10/06



L'amertume de l'enseignant Robert Redeker
Robert Redeker, le professeur de philosophie qui a critiqué l'islam se dit lâché par sa hiérarchie.
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Étudiants largués : ce n'est pas une fatalité
Un quart des élèves quittent l'enseignement supérieur sans diplôme. Un rapport pointe les dysfonctionnements dans l'orientation. Certaines universités ont trouvé la parade
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Emploi : les jeunes avancent leurs solutions
Ce week-end, 1 300 filles et garçons ont avancé des propositions sur l'orientation, l'emploi. La Jeunesse ouvrière chrétienne en a tiré une charte.
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Le Monde daté du 02/10/06



Le gouvernement s'attaque aux décharges horaires des enseignants
A la recherche d'économies dans l'éducation nationale - le projet de budget 2007 prévoit la suppression de 8 700 postes -, le gouvernement s'attaque au système des "décharges statutaires" des enseignants. Un projet de décret devrait être présenté aux organisations syndicales dans les prochains jours. 2 300 équivalents temps plein seraient récupérés en 2007 sur des décharges jugées "peu justifiées ou obsolètes".
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Une rentrée à 1 382 euros par étudiant
A l'approche de la rentrée universitaire, les 2,275 millions d'étudiants, et surtout leurs parents, font les comptes. D'abord, les frais d'inscription en premier cycle ont encore augmenté (+ 3,85 % sur un an) pour atteindre 162 euros. Et c'est sans compter les droits complémentaires exigés par 40 des 84 universités pour couvrir les frais de photocopies, d'accès aux salles d'informatique ou aux centres de documentation. Ils s'élèvent par exemple, selon l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), à 3 500 euros à Aix-Marseille. Chaque année, le syndicat étudiant conteste, avec succès, la légalité de telles mesures devant le tribunal administratif.
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Editorial du Monde : Pour Robert Redeker
Membre du comité de rédaction de la revue Les Temps modernes, fondée par Jean-Paul Sartre, Robert Redeker est, à 52 ans, un auteur prolifique, un pamphlétaire au long cours dont les "papiers" publiés dans de nombreux organes de presse ne sont pas faits pour plaire. Celui qu'il a donné au Figaro le 19 septembre lui ressemble : excessif, approximatif et pour tout dire provocateur. Il y explique que l'interdiction du string cet été à Paris-Plages "traduit une islamisation des esprits". Il y soutient qu'"à l'identique de feu le communisme, l'islam tient la générosité, l'ouverture d'esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques pour des marques de décadence". Et il y traite Mahomet de "chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame".
[…]Pointe extrême de la liberté d'expression, le blasphème ne saurait être lancé sans risque. Mais il ne saurait, en aucun cas, justifier les "fatwas" lancées contre son auteur.
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Impasse de l'université, par Bertrand Le Gendre
C'est la rentrée à l'université, synonyme d'ascension sociale pour beaucoup d'étudiants. Mauvais calcul, hélas. Pour 40 % d'entre eux, ils n'obtiendront pas leur DEUG, le diplôme de deuxième année, comme ceux des rentrées 2005, 2004, 2003... A la différence des années précédentes, cependant, le gouvernement semble vouloir sortir de cette impasse, mais à pas lents.[…] Sur le papier, ce système ne manque ni d'allure ni d'ambition. Aucun jeune Français ne doit avoir quitté l'éducation nationale sans une qualification. 80 % d'une classe d'âge est réputée se hisser au niveau du bac et la moitié d'entre elle obtenir un diplôme de l'enseignement supérieur. Evidemment, ce n'est pas le cas. Au fil des années, cette vision dirigiste, colbertiste, de l'éducation, s'est révélée de plus en plus inadaptée à la "massification" de l'enseignement supérieur, qui conduit 40 % d'une classe d'âge à l'université contre 15 % il y a vingt ans. Des filières sélectives, comme les IUT et les BTS, se sont multipliées, qui ont fait refluer vers l'université, où il n'y a pas de sélection, nombre de lycéens qui n'avaient rien à y faire.
[…]Trop souvent, les enseignants, qui sont une aristocratie, ne s'intéressent aux étudiants qu'une fois franchi le redoutable barrage du DEUG. C'est-à-dire lorsque le tiers état accède, après écrémage, au statut de "vrais" étudiants.
Les bacheliers et leurs parents s'accommodent tant bien que mal de cette situation qui laisse à un système injuste et passablement hypocrite le soin de procéder à une sélection qui ne dit pas son nom.
Comment expliquer à des parents qui, souvent, n'ont pas fait d'études supérieures que l'université est, pour trop d'étudiants, un miroir aux alouettes ? Et à tous qu'un BTS vaut mieux qu'un parcours incertain à la fac ? La démocratisation de l'enseignement supérieur - la vraie - est pourtant à ce prix.
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Le Nouvel Obs permanent du 02/10/06


Robien affirme
son soutien à Redeker
Gilles de Robien a affirmé son soutien à Robert Redeker, professeur de philosophie et auteur du texte, qui s'était plaint d'être "abandonné" par le ministère de l'Education.
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Parents-profs la déchirure
Ils se regardent, s'épient, se jaugent depuis des années. Parents-enseignants : le couple impossible ? Au moment où l'école se met en grève, ce 28 septembre, Caroline Brizard revient sur les raisons d'un désamour
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L’Express Quotidien du 02/10/06


"Je ne crois pas en la contrainte pour promouvoir l'égalité des chances"
Dans un entretien exclusif accordé à LExpansion.com, Azouz Begag fustige la discrimination positive, se prononce en faveur des enquêtes prenant en compte l'origine ethnique et voit dans l'autocensure des jeunes le principal obstacle à une réelle égalité des chances.
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Une sélection dans les dépêches du 02/10/06



Une collège parisien fermé en partie une semaine après un incendie criminel
Le collège Elsa-Triolet à Paris (XIIIe) sera "partiellement fermé pendant une semaine" à la suite d'un "incendie criminel" survenu dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé dimanche soir la Mairie de Paris dans un communiqué.
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13% des jeunes instituteurs de l'académie de Créteil issus de l'immigration
13,10% des jeunes professeurs des écoles de l'académie de Créteil sont issus de l'immigration en 2006, un chiffre en hausse constante depuis 2003 (11,53%), selon l'étude annuelle réalisée par le directeur adjoint de l'IUFM de Créteil, Jean-Louis Auduc et transmise à l'AFP. M. Auduc mène chaque année cette étude depuis 2003 en s'appuyant sur les prénoms à consonance d'Afrique du nord de ses stagiaires à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) reçus aux concours de recrutement des enseignants du primaire en Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Seine-et-Marne.
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Sans-papiers: la FSU dénonce la venue de policiers dans une école à Pantin
La FSU de Seine-Saint-Denis, premier syndicat d'enseignants, a dénoncé vendredi l'entrée de policiers dans une école maternelle de Pantin "pour venir chercher un enfant", dont la mère est actuellement en centre de rétention, version démentie par les autorités.
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Exclusion d'un formateur: protestation devant le Collège de France
Plusieurs syndicats dont le Sgen-CFDT, le Snuipp-FSU, le Se-Unsa entendent protester contre la non reconduction d'un formateur d'inspecteurs de l'Education nationale lundi après-midi devant le Collège de France à l'occasion d'un séminaire sur l'apprentissage de la lecture.
[…] Ces syndicats ont l'intention de distribuer à l'entrée du Collège de France à 13h00 un texte aux participants du séminaire pour protester contre l'éviction de M. Goigoux de son enseignement à l'Ecole supérieure de l'Education nationale (ESEN).
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Le PS défend la liberté d'expression à propos de l'affaire Redeker
Le Parti socialiste n'approuve "absolument pas" les propos du professeur Robert Redeker sur l'islam mais n'accepte pas qu'un homme "soit mis en cause physiquement pour ses propos", sans respecter sa "liberté d'expression".
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