Revue de presse du lundi 20 novembre 2006

C’est aujourd’hui la Journée internationale des droits de l'enfant et
Dominique Versini, nouvelle défenseure des enfants, présente son premier rapport .Elle préconise la création d’un statut pour les parents “recomposés”. On sait qu’aujourd’hui, en France, 1,6 millions d'enfants vivent aujourd'hui dans des familles recomposées, 1,9 millions dans des familles monoparentales, 30 000 dans des familles homoparentales. Il s’agit donc de permettre aux enfants le maintien de relations personnelles avec ces "tiers", qui ont partagé leur vie pendant plusieurs années et avec lesquels des liens affectifs forts ont été noués.

Dans 20 minutes, édition de Paris, on trouvera un reportage sur l’initiative de la Région Ile de France et du Mémorial de la Shoah . Mercredi dernier, 160 lycéens franciliens visitaient Auschwitz « pour qu'ils comprennent que l'on vit dans un monde raciste où l'escalade va vite », selon les mots d’Elisabeth Gourévitch, vice-présidente de la région chargée des Lycées.
Ce reportage est accompagné d’un sondage réalisé par l’institut CSA où 94 % des élèves ayant visité des camps de Birkenau-Auschwitz se disent « choqués » par l’expérience.
On se souvient peut être qu’il y a un peu plus d’un an, un débat avait eu lieu sur l’opportunité pédagogique des visites à Auschwitz à la suite d’incidents où des jeunes avaient eu un comportement déplacé dans ce lieu de mémoire.
C’est pourquoi on doit nuancer les propos d'Anne-Marie Revcolevschi, directrice générale de la Fondation pour la mémoire de la Shoah dans le même journal qui déclare « aucun cours ne remplace ce que l’on voit ». Certes, mais le cours est indispensable car la visite ne suffit pas à elle seule pour appréhender tout ce qui est en jeu. Un tel voyage se prépare longuement en amont et exige ensuite un retour en classe pour combiner l’émotion et l’analyse.


Dans l’actualité, on lira aussi deux articles intéressants.
Dans l’Humanité, une tribune de Frédrique Rolet, co-secrétaire générale du SNES qui revient sur la question du temps de travail des enseignants. Elle se prononce pour une “réflexion sur la recomposition du service des enseignants permettant d’améliorer les conditions d’apprentissage, la relation du professeur à l’élève, le travail collectif de l’équipe éducative[…]”. Mais dans le même temps, elle fait le constat d’une“saturation du temps de travail” qui rend difficile, cette nécessaire évolution.
Dans Libération, un portrait d’une philosophe, Charlotte Nordmann, 28 ans.. Elle publie un essai, où elle “déconstruit” la pensée de Bourdieu sur la domination. Mais ce qui est le plus intéressant pour nous, c’est la réflexion qu’elle porte sur l’école à partir de sa propre expérience. Elle dit, par exemple, d'Henri-IV où elle fut élève, que c'est un endroit où «on apprend la morgue de ceux qui peuvent disserter éloquemment sur n'importe quel sujet».Cette “violence symbolique” de l’école, qui est au cœur de plusieurs ouvrages de Bourdieu est requestionnée par cette jeune enseignante.

Pour finir, mettons l’accent sur ce dont on va sûrement parler demain dans les journaux. Développer le tutorat, les partenariats et les bilans d'orientation sont quelques unes. des propositions du rapport du Haut comité éducation-économie-emploi (HCEEE) pour parvenir à l'objectif de 50 % d'une génération diplômée de l'enseignement supérieur

Bonne Lecture...
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Libération du 20/11/06


Parents «recomposés» cherchent statut
Pour la Défenseure des enfants, il faut que le droit assure une continuité en cas de rupture.
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Ni Bourdieu ni maître
Charlotte Nordmann, 28 ans. Au moment où la philo sert à panser les plaies des faillites idéologiques, rencontre avec une penseuse critique de l'auteur de «la Misère du monde».
[…]Charlotte Nordmann enseigne la philosophie au lycée de Limeil-Brévannes. Ce mois-ci, elle publie un essai très brillant où, avec virtuosité et une minutie digne d'un auteur de polar, elle «déconstruit» le dernier des maîtres, Pierre Bourdieu, penseur de la «domination». «Toute l'oeuvre de Bourdieu est travaillée, animée, tourmentée, par un scandale: le fait que l'injustice sociale ne soit pas reconnue par ceux-là même qui la subissent, que la domination leur paraisse pour l'essentiel naturelle», écrit-elle en préambule. On la suit dans son enquête sur le «scandale». De proche en proche, d'indices en citations, on découvrira comment Bourdieu, commandeur statufié de la sociologie moderne, a obstinément refusé d'admettre que les «dominés» étaient eux aussi capables de penser leur domination. Pour espérer dénouer le scandale, c'est-à-dire agir politiquement, il faut, écrit-elle, penser au-delà du sociologue.[…]
En conclusion de son essai, elle déplore que l'école flatte à ce point les passions tristes: le mépris, l'envie, la honte, la hauteur. «Pour les élèves de mon lycée, prendre la parole est un enjeu purement narcissique. Alors ils disent: "A quoi bon?" Et ils préfèrent se taire.» Cette «violence professorale» est à l'origine de son essai. En pour et en contre. Car si la lecture de Bourdieu l'a «délivrée» de l'emprise des jugements scolaires, l'a aidée «à les mettre à distance, à en rire», elle ne supporte pas de retrouver cette violence dans la façon que le sociologue avait de se mettre lui-même en surplomb des «dominés».[…]
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Le Figaro du 20/11/06


La mixité sociale, oui... mais loin de chez moi
Un sondage TNS-Sofres pour le compte de Nexity, que révèle « Le Figaro », prouve que le pouvoir d'achat reste le principal clivage de notre société. Plus que la religion ou l'origine sociale.[…] la mixité n'est pas seulement une belle idée, à en croire les études conduites par le sociologue Hugues Lagrange sur des cohortes d'adolescents. Dans les quartiers populaires, lorsque la proportion de cadres et de professions intermédiaires dépasse, même très légèrement, les 5 %, «la probabilité d'être impliqué dans des délits baisse systématiquement.» En clair, il suffit de très peu de cadres pour créer un effet d'entraînement positif. Reste qu'aujourd'hui, nombre de quartiers sensibles des banlieues ne comptent pratiquement plus de professions intermédiaires.
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Quand l'ascenseur social est en panne, l'image des riches se dégrade
Les classes moyennes paupérisées s'assimilent aux couches populaires et se dressent contre les élites.
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Le boom des universités françaises à l'étranger
Gilles de Robien a inauguré une antenne de la Sorbonne aux Émirats arabes unis. Mais l'Essec est déjà à Singapour, l'École centrale à Pékin et Lyon-III en Arménie.
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La Sorbonne, une marque qui vaudrait plus d'un milliard d'euros
Marcel Botton est PDG de Nomen, une société spécialisée dans les changements et la valorisation de noms de sociétés. Il est aussi chargé de cours à la Sorbonne et ne cache pas son engouement pour l'aventure de la plus prestigieuse des universités françaises à Abou Dhabi.
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Dominique Versini prône la création d'un statut pour les beaux-parents
Elle a été nommée « défenseur des enfants » en juin. Aujourd'hui, elle remet son premier rapport d'activité au président de la République et note que les réclamations ont augmenté de 20 % en un an.
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Une jeune Tunisienne tondue pour avoir fréquenté un Français
À Oullins, près de Lyon, le père et le frère d'une jeune fille de 18 ans l'auraient séquestrée, frappée et lui auraient en partie rasé les cheveux parce que son petit ami n'était ni maghrébin ni musulman.
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L'Humanité du 18/11/06 (un jour de retard)



Le constat d’une saturation traverse toute la profession
Par Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES.
[…]Cette nécessité de placer l’activité intellectuelle des élèves au centre, de mettre en activité des jeunes pour qui les apprentissages manquent de sens et les finalités de l’école ne sont plus lisibles, exige des enseignants une intensité de la réflexion pédagogique mais aussi des conditions d’exercice de cette activité, ainsi la mission d’aide aux élèves, de « soutien », doit être pleinement intégrée à l’acte d’enseignement : toutes les études comme les témoignages issus de l’expérience des collègues font état du poids des inégalités sociales sur les inégalités scolaires (le portrait social de l’INSEE publié récemment commente l’influence du milieu familial sur les écarts de connaissances des entrants au CP), d’une construction des difficultés évolutives selon les élèves, du besoin de mieux identifier la nature des blocages cognitifs, des obstacles repérés en termes de démarches, de méthodes de travail. C’est pourquoi l’aide aux élèves est partie intégrante de l’activité professionnelle des enseignants. Elle devrait certes être mieux identifiée, reconnue dans le service, facilitée, elle ne gagnerait rien à être déconnectée du travail effectué dans la classe.[…]
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Le Parisien du 20/11/06 ( payant)



Quatre millions d'enfants voient leur mère maltraitée
IL Y A UN AN, sur plusieurs chaînes de télévision, un premier spot de campagne devait réveiller les consciences, sortir la violence conjugale de son intimité en trente-cinq secondes chocs. « La Forêt », diffusée gracieusement une cinquantaine de fois...
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La Croix du 20/11/06



Les enfants peuvent nouer des liens solides avec des "tiers"
Dominique Versini, nouvelle défenseure des enfants, présente son projet lundi 20 novembre, Journée internationale des droits de l'enfant
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Audio : "Le droit des enfants, c'est d'avoir une vie le moins morcelé possible"
En France, 1,6 millions d'enfants vivent aujourd'hui dans des familles recomposées, 1,9 millions dans des familles monoparentales, 30 000 dans des familles homoparentales, sans compter les enfants placés dans des familles d'accueil. La nouvelle défenseure des enfants Dominique Versini propose de permettre aux enfants le maintien de relations personnelles avec ces "tiers", qui ont partagé leur vie pendant plusieurs années et avec lesquels des liens affectifs forts ont été noués.
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20 minutes du 20/11/06



Voyage sur les traces de la Shoah
«Ça sent la mort.» Les mots sont maladroits. Marjory, élève de terminale à Epinay-sous-Sénart (Essonne), peine à formuler ce qu'elle ressent à la vue de l'horreur qui s'étend sous ses yeux. Mercredi dernier, avec sa classe et 160 autres lycéens franciliens, elle « visitait » Auschwitz, ses camps, ses miradors, ses fours crématoires. La région Ile-de-France et le mémorial de la Shoah les ont conviés à se souvenir, « pour qu'ils comprennent que l'on vit dans un monde raciste où l'escalade va vite », résume Elisabeth Gourévitch, vice-présidente de la région chargée des Lycées. Un voyage scolaire organisé chaque année depuis 2000.
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Marion : "Quand j'aurai des enfants, je les conduirai à Auschwitz"
« Ca m'a permis de relativiser. De sortir de mon cocon de vie privilégiée. Je vais en parler à ma famille, et plus tard, quand j'aurai des enfants, je les conduirai à Auschwitz. »
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«Aucun cours ne remplace ce qu’on voit»
Interview d'Anne-Marie Revcolevschi, directrice générale de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
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Un choc à vocation pédagogique
Selon une étude réalisée par le CSA en octobre 2005 à la demande la Fondation pour la mémoire de la Shoah, 94 % des élèves ayant visité des camps de Birkenau-Auschwitz se disent « choqués » par l’expérience.
Dans la liste de ce qui les a le plus marqués vient en premier « les effets personnels des gens », puis « les cheveux et les tapis faits avec les cheveux », la «grandeur du camp », les « fours crématoires », les «chambres à gaz », « les baraquements, les dortoirs, les lits, les latrines »…
Parmi les sondés, 77% déclarent qu’ils avaient envie d’en parler autour d’eux et qu’ils l’ont fait. 13 % voulaient le faire mais n’ont pas réussi.
L’expérience se révèle beaucoup plus marquante pour les élèves de confession juive, mais aussi pour les musulmans, dont 68%estiment être plus révoltés par les actes et les injures antisémites qu’auparavant.
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Après les 80 % au bac, les 50 % de diplômés
Comment faire pour que 50 % d'une génération soit diplômée de l'enseignement supérieur ? Le Haut Comité éducation économie emploi (HCEEE), créé en 2000, fait plusieurs propositions dans un rapport présenté aujourd'hui au ministère de l'Enseignement supérieur.
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Quatre jeunes interpellés pour une agression filmée
Un cas de «happy slapping » dans les beaux quartiers. Quatre garçons, dont un mineur, ont été interpellés par la police et placés en garde à vue hier. Ils sont soupçonnés d’avoir tenté d’étrangler un lycéen vendredi après-midi à la sortie du lycée Condorcet (8e), tout en filmant la scène au moyen d’un téléphone portable et en proférant des encouragements.
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Métro du 13/11/06



Manifestations en France contre le projet de loi Sarkozy sur la délinquance
Quelques milliers de personnes, 6.000 selon les organisateurs et 1.800 selon la police, ont défilé samedi après-midi à Paris pour réclamer le retrait du projet de loi Sarkozy sur la délinquance, à l'appel d'un collectif national unitaire (CGT, FSU, Solidaires, Ligue des droits de l'Homme...), a constaté un journaliste de l'AFP.
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Ouest-France du 20/11/06



« Protégeons les liens affectifs des enfants »
La défenseure des enfants, Dominique Versini, propose un statut pour ces adultes qui ne sont pas les parents mais partagent la vie des enfants.
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Le Monde daté du 21/11/06



Yannick Vallée, le premier de la fac
Il n'a pas l'air d'un président d'université. Trop jeune. Son regard clair et sa mâchoire carrée lui donnent une allure d'acteur des années 1950. Mais, derrière une apparence réservée, Yannick Vallée, 47 ans, président de l'université scientifique Grenoble-I (Joseph-Fourier), cache un Breton opiniâtre.
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Face aux nouvelles formes de parentalité, un statut des "tiers" pourrait voir le jour
La défenseure des enfants, Dominique Versini, propose dans son rapport annuel qu'elle doit remettre, lundi matin 20 novembre, au chef de l'Etat d'instaurer un statut des "tiers" – beau-parent, grand-parent, frère et sœur, personne de confiance –, qui partagent ou ont partagé la vie d'un enfant.
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"Il me semble dangereux de généraliser le statut du tiers"
a reconnaissance des droits du "tiers" dans l'éducation de l'enfant est à prendre avec précaution, selon la sociologue Sylvie Cadolle, qui privilégie le "cas par cas".
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Des milliers de manifestants pour le retrait du projet de loi Sarkozy sur la délinquance
Quelques milliers de personnes, 6 000 selon les organisateurs, ont défilé dans l'après-midi de samedi 18 novembre, à Paris pour réclamer le retrait du projet de loi Sarkozy sur la délinquance, à l'appel d'un collectif national unitaire, regroupant la CGT, la FSU, Solidaires ou la Ligue des droits de l'Homme... "Educateurs, pas délateurs", "Avec Sarko, tous délinquants", "Non à la toute puissance des maires", étaient quelques uns des slogans scandés ou affichés au cours de la manifestation.
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Le Nouvel Obs permanent du 20/11/06


Campagne de promotion des droits de l'enfant
Trente clips, associant une célébrité et un enfant, vont être diffusés à partir de ce lundi soir à la télévision pour expliquer la Convention internationale des Droits de l'enfant.
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L’Express Quotidien du 20/11/06


"Améliorer le droit de la famille"
Dominique Versini, nommée Défenseure des enfants en juin 2006, présente aujourd'hui son premier rapport au Président de la République. Le titre de ce document claque comme une revendication: "Pour un statut des tiers qui partagent ou ont partagé la vie de l'enfant et ont des liens affectifs forts avec lui"
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Un million d'enfants par la main
Isabelle Barnier, juriste, administratrice de la Fédération européenne pour enfants disparus et sexuellement exploités
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Une sélection dans les dépêches du 20/11/06



Les émeutiers de l'automne 2005 face à la justice, dans un film inédit
"J'ai été emporté, j'ai voulu faire pareil que ceux qui brûlaient des voitures." Eric, 17 ans, raconte à une juge des enfants de Lille pourquoi il a été mêlé aux violences urbaines de l'automne 2005, dans un documentaire inédit."Des juges mènent l'enquête", de Mika Gianotti, doit être projeté mardi à Evreux, dans le cadre du deuxième festival du film d'éducation.
"C'est le seul documentaire tourné en juridiction à ce sujet" (les émeutes, ndlr), assure-t-on à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), une des directions du ministère de la Justice, qui l'a montré la semaine dernière en avant-première à des journalistes.
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Plusieurs centaines de personnes manifestent pour le bilinguisme en Alsace
Quelque 350 personnes, selon la police, 600 selon les organisateurs, se sont rassemblées samedi après-midi dans le centre de Strasbourg à l'appel du collectif "Alsace bilingue" pour réclamer un enseignement du français et de l'allemand à l'école.
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Un rapport du Haut Comité Education-Emploi pour arriver à 50 % de diplômés
Développer le tutorat, les partenariats et les bilans d'orientation sont quelques unes des propositions du rapport du Haut comité éducation-économie-emploi (HCEEE) pour parvenir à l'objectif de 50 % d'une génération diplômée de l'enseignement supérieur.
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L'Assemblée vote les crédits 2007 de l'enseignement scolaire (59,56 mds EUR)
L'Assemblée nationale a voté vendredi les crédits 2007 de la mission "enseignement scolaire" qui s'élèvent à 59,56 mds d'euros en légère baisse de 0,3% par rapport à 2006 et représentent 22% du budget général de l'Etat, soit le plus gros poste de dépenses.
Ce budget a été adopté avec les voix de l'UMP et de l'UDF.[…]
Sur les suppressions de poste, Gilles de Robien (Education) a fait valoir que le budget 2007 tenait "compte de l'existence de 3.900 emplois vacants, qui sont rayés du total inscrit au budget". "Il s'agit de 300 postes de contractuels, de 3.600 postes de professeurs stagiaires qui résultent de la baisse du nombre de postes offerts au concours d'enseignants en 2006", a-t-il dit.
Il a expliqué "cette baisse" par des "départs en retraite différés, des sureffectifs dans certaines disciplines (éducation sportive)" et a indiqué que ces suppressions "n'avait aucune conséquence sur le taux d'encadrement des élèves"
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Les parents de la Peep demandent une évaluation de la note de vie scolaire
La fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (Peep) a demandé, lundi, une évaluation de la note de vie scolaire instaurée depuis la rentrée dans les collèges.
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"Succès" du 8e salon Education, 530.000 visiteurs en quatre jours
Le 8e salon de l'Education, rendez-vous annuel pour les jeunes et leur orientation, a connu cette année un grand "succès" en attirant, de jeudi à dimanche 530.000 visiteurs Porte de Versailles à Paris, a annoncé lundi la Ligue de l'Enseignement, organisatrice du salon.
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Des codes barres pour lutter contre l'absentéisme à l'école
Un lycée de Nîmes entend lutter contre l'absentéisme grâce à la mise en place prochaine d'un système de codes barres attribués à chaque élève, a-t-on appris lundi auprès de l'établissement, le lycée Albert Camus. Le système qui sera exploité à compter du 27 novembre se présente sous la forme d'un boîtier couplé à un stylo optique qui chaque matin scanne les codes barres attribués à chaque élève.Lors de l'appel du matin, chaque professeur scanne le code barre des élèves présents. Quelques minutes plus tard, l'ordinateur central fournit une liste précise des élèves absents.
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Villepin veut un plan d'action pour la scolarisation des élèves handicapés
Dominique de Villepin a chargé lundi ses ministres Gilles de Robien (Education) et Philippe Bas (Personnes handicapées) de lui remettre avant la fin de l'année un plan d'action "pour faire de la réussite de la scolarisation des élèves handicapés une réalité durable", selon un communiqué de Matignon.
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