Revue de presse du mercredi 15 novembre 2006

Et si on reparlait des conditions de travail des enseignants ?

Selon la Mutuelle Générale de l'Education Nationale (rapporté par Le Figaro, 46 % des jeunes professeurs ont été en arrêt maladie l’an dernier. Dans un cas sur trois, c'est parce qu'ils se disent épuisés par les conditions d'enseignement.
Le même journal rappelle que toutes les enquêtes faites sur le temps de travail estiment celui des enseignants à 39 heures au minimum voire 43. Signalons aussi, sur ce sujet, l’article de Ouest France sur le temps de présence et de cours dans les autres pays européens.
Alors certes, il y a des avantages indéniables à ce métier mais on doit aussi ne pas oublier ses difficultés. Dans les réunions de famille, où les petites piques sur les enseignants fonctionnaires toujours en vacances sont nombreuses, j’ai depuis longtemps la même réponse qui est en fait une question : “ce métier, que tu trouves si avantageux, voudrais-tu le faire ?”

Dans Libération, le plaidoyer de Gabriel Cohn-Bendit pour Ségolène Royal et ses idées sur l’éducation. Le frère de Dany, qui est surtout le fondateur du lycée autogéré de Saint-Nazaire considère que le “rôle des enseignants n’est pas seulement d’instruire mais d’éduquer”, il rappelle aussi qu’il a signé en février 1996, avec, Antoine Prost, Louis Legrand, Jean-Claude Guérin, Marie Danièle Pierrelée, un Rebond, toujours dans Libération, intitulé «Des équipes pour travailler autrement», où l’on trouvait déjà la phrase suivante: «Le service des enseignants, traditionnellement compté en heures de cours, sera forcément à redéfinir ; on comprendra donc aisément qu'on ne peut faire partie d'équipes ayant de tels objectifs que sur la base du volontariat.»
Le volontariat, voilà la différence toutefois avec les propos de la probable candidate socialiste et c’est quand même une différence importante.

Un mot encore sur la tribune de Claude Perdriel dans Le Monde daté de Mercredi. Celui-ci est le président du CODICE (Conseil pour la diffusion de la culture économique) nommé par Thierry Breton qui est chargé de faire des propositions sur ce sujet. Le moins qu’on puisse dire,c ‘est que si le rapport est à la hauteur de la tribune du Monde, on a des raisons d’être inquiet….

Bonne Lecture...
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Libération du 15/11/06


L'illusoire repérage des délinquants dès la crèche
Autocritique de l'Inserm après l'étude sur les troubles du comportement chez l'enfant.
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Enseignants : le courage de Ségolène Royal
Par Gabriel COHN-BENDIT
Je n'ai pas attendu la vidéo pirate que des «gentils» camarades socialistes ont mise sur le Net pour écrire, au printemps de cette année, dans un Rebond ( Libération du 9 mai 2006) où je défendais déjà la candidature de Ségolène : «A propos du combat qui est le mien depuis quarante ans, celui de l'école, elle a dit que le rôle des enseignants n'était pas seulement d'instruire mais aussi d'éduquer et qu'il faudrait reposer la question du temps de présence des enseignants dans les établissements scolaires.»
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L'éducation, une matière pas au programme
Par Suzanne CITRON
Violences, échecs... La remise en cause du fonctionnement du système scolaire est absente de la campagne du Parti socialiste.
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Le Figaro du 15/11/06


Les jeunes profs, malades du stress et de la fatigue
Selon la Mutuelle Générale de l'Education Nationale, 46 % des jeunes professeurs ont été en arrêt maladie l’an dernier. Dans un cas sur trois, c'est parce qu'ils se disent épuisés par les conditions d'enseignement.
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La philo de Redeker, pensée ou provocation ?
Par Johnny Brousmiche, Brigitte Couffin Hansebout, David Dubois, Pierre Gauthier, José Le Roy, Hélène Roudier de Lara (Professeurs de philosophie dans l'enseignement secondaire).
Dans la controverse qu'ont déclenché l'appel au meurtre lancé par un cheikh islamiste contre Robert Redeker et les menaces de mort qui ont suivi, il nous paraît essentiel, en tant que professeurs de philosophie, de distinguer la discussion du contenu de son article, de la condamnation que doivent susciter ces fatwas. En mélangeant les deux choses, de nombreuses réprobations de ces menaces ont pris une tournure hypocrite. Il ne s'agit pas de refuser la discussion du fond, naturelle en démocratie, mais de séparer les deux choses. D'autant plus que Robert Redeker est mis dans une situation épouvantable où il ne peut ni répondre ni débattre librement.
Nul n'est obligé de partager la pensée de Robert Redeker pour condamner vigoureusement ces menaces, car il s'agit de défendre et de protéger non seulement sa liberté et sa vie, mais notre liberté à tous. Les réprobations en forme de « oui mais », il faut être « prudent et modéré », ne pas « provoquer », ont pour effet, non seulement d'imputer à Robert Redeker une faute, ce qui revient à justifier les ennuis dans lesquels il se trouve, mais aussi à inciter les auteurs de ce genre de menaces à continuer.[…]
Un professeur a un devoir de réserve dans sa classe, mais nullement lorsqu'il s'exprime dans ses écrits publics. Il faut rappeler ici la distinction kantienne entre l'usage public et l'usage privé de la raison. Robert Redeker s'est exprimé dans le cadre d'un article de presse, en exerçant son « usage public » de la raison, comme tout citoyen français peut le faire, et non pas dans son cours, par « un usage privé » de la raison.[…]
Nous appelons donc les professeurs, à pétitionner, manifester publiquement, dans leurs établissements et partout où ils en ont la possibilité, à écrire à leur ministre, leurs élus, aux candidats aux élections, aux inspections, pour exiger que les pouvoirs publics assurent la liberté et la sûreté de Robert Redeker et de sa famille. En faisant cela, ils défendront la possibilité même de remplir leur mission d'instruction et d'éducation du citoyen, que tant d'infamie menace gravement.
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L'Humanité du 14/11/06 (un jour de retard)



Rien vu...


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Le Parisien du 15/11/06 ( payant)



Rien vu...


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La Croix du 15/11/06



La politique s'apprend d'abord en famille
L'éducation politique que les parents ont reçue, ils la transmettent à leur tour à leurs enfants, dont l'engagement peut prendre des formes nouvelles
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20 minutes du 15/11/06



Hécatombe dans les écoles japonaises
Série noire. Un adolescent de 14 ans, apparemment victime de brimades de la part de ses camarades d’école, a été retrouvé pendu au Japon, selon des sources officielles mercredi. C’est le quatrième suicide d’élèves depuis le début du mois de novembre dans ce pays. Lundi soir, un autre adolescent avait été retrouvé pendu chez lui à Nara (ouest du pays) et le week-end dernier, deux collégiens, victimes de moqueries et de racket, s’étaient donné la mort.
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Métro du 13/11/06



Rien vu...


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Ouest-France du 15/11/06



Présence des profs : ce que font nos voisins
Faut-il accroître le temps de présence des professeurs au collège ? L'idée - pas si « révolutionnaire » - de Ségolène Royal est déjà appliquée dans quelques pays d'Europe.
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Le Monde daté du 16/11/06



Les pédopsychiatres préfèrent la prévention au dépistage des troubles
C'est quasiment à une contre-expertise collective sur la question du dépistage des troubles des conduites de l'enfant que se sont livrés les intervenants d'un colloque organisé par l'Inserm, mardi 14 novembre, à la Mutualité à Paris. Un an après la violente polémique suscitée par la publication, en septembre 2005, d'un rapport de l'institut de recherche, les pédopsychiatres ont rejeté en bloc l'idée qu'il existerait un lien prédictif entre les troubles du comportement chez le jeune enfant et la délinquance à l'adolescence.
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L'UMP amende a minima le texte sur la délinquance
Pas de peines planchers, pas d'abaissement de la majorité pénale et un compromis subtil sur les dispositions concernant l'internement psychiatrique incluses dans le projet de loi sur la prévention de la délinquance. Le groupe UMP de l'Assemblée nationale, réuni mardi 14 novembre, a préféré éviter l'affrontement sur le texte qui doit être examiné en séance à partir du 21.
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Jean-Paul Brighelli, le d'Artagnan de la vieille école
L'embêtant, avec Jean-Paul Brighelli, c'est qu'il fait tout pour être détesté. Son côté "grande gueule" macho, ses opinions à l'emporte-pièce, son immodestie, le cataloguent vite dans la catégorie "imbuvable". Mais quand on le rencontre, le personnage ne se confond pas avec l'image qu'il veut donner. Au-delà de la faconde du Méridional, du goût pour la provocation dans laquelle il a peut-être trouvé un filon, il y a un homme d'une grande culture, drôle et bon vivant. Ses détracteurs vous diront que, justement, c'est là le problème : le professeur de lettres serait un embobineur au service d'une mauvaise cause.
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Mieux expliquer l'économie aux Français, par Claude Perdriel
En août dernier, le ministre des finances, Thierry Breton, m'a demandé de mettre en place un conseil pour réfléchir et proposer des mesures susceptibles d'améliorer la diffusion de la culture économique. J'étais libre du choix des participants. Nous n'aurions aucun budget à gérer. C'étaient les deux conditions pour que ce conseil soit réellement indépendant. Quinze personnalités* ont accepté d'en faire partie à titre bénévole. Leurs recommandations ne seront pas forcément prises en compte, mais on peut espérer que leur travail aura suffisamment d'écho pour être utile.[…] La grande majorité des enseignants admet que le fameux socle de connaissances indispensables doit comporter des notions primordiales de micro et macroéconomie. Il ne s'agit pas de mettre l'éducation nationale au service des entreprises mais d'armer mieux ces jeunes qui cherchent du travail, ces salariés menacés par le chômage, ces cadres confrontés à la concurrence. Pour cela il faut qu'ils connaissent l'univers en constant développement au sein duquel ils vont devoir trouver leur chemin et leur place. Cette aide devrait être apportée dès le primaire, puis au collège, au lycée et pendant leur vie professionnelle.
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Le Nouvel Obs permanent du 15/11/06


Déliquance : les députés se défaussent 

Le groupe UMP a décidé d'autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance sur le volet santé mentale du texte, vivement critiqué par les professionnels
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L’Express Quotidien du 15/11/06


Rien vu...


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Une sélection dans les dépêches du 15/11/06



Les parents d'élèves pour un élargissement des compétences des professeurs
Les trois fédérations de parents d'élèves, la FCPE, la Peep et l'Unapel (école privée), se sont dites mercredi favorables à une réforme de la formation des enseignants qui comprennent des "compétences", comme l'animation d'une classe ou le travail en équipe.
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On fume moins au lycée en 2006 mais on est loin de l'interdiction totale
Les lycées non fumeurs ont fortement augmenté depuis 2002 selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée mercredi, révélant cependant une situation encore très éloignée de l'interdiction totale de fumer en public fixée à février 2007.
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Le tout politique attendu au 8e salon de l'Education à Paris
A six mois de l'élection présidentielle, le tout politique a prévu d'arpenter les couloirs du huitième salon de l'Education et ses innombrables stands qui se tiendra de jeudi à dimanche porte de Versailles à Paris.
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Les nouvelles technologies au secours des élèves en difficulté
Les nouvelles technologies, comme les tableaux blancs interactifs ou les ardoises numériques, sont de plus en plus utilisées et appréciées dans les établissements scolaires car elles permettent aux élèves qui décrochent de se reconcentrer et de travailler en groupe. Ces Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement (Tice) sont depuis mercredi, pour la deuxième année consécutive, à l'honneur porte de Versailles à Paris au salon Educatice, qui se tient simultanément au Salon de l'Education.
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Deuxième festival du film d'éducation à Evreux du 20 au 23 novembre
Une trentaine de fictions et documentaires seront projetés du 20 au 23 novembre lors de la deuxième édition du festival du film d'éducation d'Evreux (Eure), présenté par ses organisateurs comme "une invitation à la réflexion" pour tous les acteurs du monde éducatif.
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