Etre né en France, y avoir passé toute sa scolarité et ne pas parler la langue de ses parents. Voilà les critères retenus pour la régularisation. En effet, Le Figaro, le premier, nous apprend que face à la mobilisation dans les écoles, Nicolas Sarkozy choisit de régulariser les familles les plus intégrées. Quelque 1 200 personnes sont concernées soit 2% seulement des enfants sans papiers (800 familles)
Beaucoup d’associations dénoncent l’effet d’annonce de cette mesure qui pourrait laisser penser que tout est réglé. Ce n’est pas le cas.
Le Nouvel Observateur (version magazine) sous la plume de Caroline Brizard, s’intéresse à la mouvance « anti-pédagogues » sous le titre «L’école dans le rétro » et relativise le phénomène.
Extraits « Combien sont-ils à mouliner ces idées noires ? Une petite famille. Quelques milliers de professeurs, surfant sur l'anxiété de milliers de parents aisés, qui s'inquiètent de ne pas reconnaître dans l'école que fréquentent leurs enfants l'institution qu'ils ont connue.[…] On rit moins quand on voit le ministre de l'Education, Gilles de Robien, se faire l'écho de ces remises en question et tout à trac se fendre en janvier dernier d'une circulaire sur l'impérieuse nécessité de bannir la méthode globale pour enseigner la lecture à l'école. Un rappel à l'ordre qui semblait plutôt enfoncer les portes ouvertes - puisque cette méthode n'a plus cours depuis longtemps - mais qui a révélé que ces Cassandre avaient l'oreille du ministre. ».
Article salutaire tant les médias ont été complaisants jusque-là avec cette mouvance, que j’avais qualifié en son temps de “groupuscule médiatique”.
La conclusion, à elle seule, justifie la lecture de l’article et montre bien quels sont les vrais enjeux de ce débat : « Ce n'est pas contre les pédagogues que nos conservateurs poil-à-gratter devraient entrer en guerre, mais plutôt contre tous ceux qui résistent à la réalité, tous ceux qui, au nom d'un âge d'or révolu, refusent de s'adapter à un public d'élèves qui a changé. »
Bonne Lecture...
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Libération du 06/06/06
Rien vu...
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Le Figaro du 06/06/06
Les élèves sans papiers ne seront pas expulsés
Face à la mobilisation dans les écoles, Nicolas Sarkozy choisit de régulariser les familles les plus intégrées. Quelque 1 200 personnes sont concernées.
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Agnès, 50 ans, enseignante, est «prête à cacher des enfants cet été»
Ce professeur de français de la banlieue parisienne, qui se dit apolitique, a été bouleversé par le cas d'une élève ivoirienne.
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Quand des femmes «au bord de la crise de nerfs» sont aidées pour éduquer leurs enfants
Dans les quartiers sensibles, ces mères de famille parlent de leurs difficultés. Une méthode dont semble s'inspirer Ségolène Royal.
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L'Humanité du 03/06/06 (un jour de retard)
S’amuser de la panique de l’autre
Par Christian Papilloud, sociologue, université de Lüneburg, Allemagne.
Happy slapping : simple effet de mode ou banalisation de la violence ?
[…]Ce n’est plus la violence physique administrée à un quidam qui choque ou amuse le spectateur de la vidéo, mais bien la peur et le désarroi de la victime face à l’attaque. La réaction des victimes et des pouvoirs publics est symptomatique à cet égard : la violence physique passe souvent au second plan. L’important étant que la vidéo ne soit pas diffusée, que l’on n’atteigne pas à cette intimité-image de la personne. […]
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« Un désespoir qui n’est plus canalisé »
Par Maryse Vaillant, psychologue et écrivain
[…]les sociétés d’aujourd’hui créent une angoisse énorme sur l’avenir. Les jeunes habités par cette violence, qui n’ont aucun projet et se sentent inutiles, sont plongés dans le désespoir le plus absolu. Si en plus on leur donne les moyens de mettre en scène cette violence et que cette mise en scène est goûtée par les médias - on brûle des voitures, donc on passe à la télé -, il ne faut pas s’étonner du résultat.[…]
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Le Parisien du 06/06/06 ( payant)
Que faire si mon enfant redouble ?
En cette période de conseils de classe, les décisions des enseignants sont souvent attendues avec plus de fébrilité par les parents que par leurs enfants, surtout s'ils sont en pleine phase de « j'm'en-foutisme », propre à l'adolescence..
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Toutes les classes désormais concernées
DEPUIS le nouveau décret (issu de la loi Fillon sur l'école) paru fin août 2005, on ne redouble plus tout à fait comme avant en France. Jusqu'à présent, il ne pouvait pas être imposé aux élèves en milieu de cycle. Autrement dit, en fin de CP, CE 2, CM...
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« J'ai perdu un an »
MATHIEU n'avait pratiquement rien fait de l'année, préférant consumer son adolescence dans d'autres joies que celles des maths ou de la physique. Les filles, les copains, la « glande »... et pour finir, un bulletin plus médiocre que catastrophique
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Bientôt la correction sur Internet
POUR LA PREMIÈRE FOIS en France, la correction de copies d'examens a été testée sur Internet. Importée de Grande-Bretagne, qui utilise cette méthode en ligne depuis trois ans pour l'AQA (le bac anglais), elle a été expérimentée il y a quelques semaines...
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FCPE
Faride Hamama a été élu président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), première fédération de parents, lors du congrès de l'organisation à Périgueux. Il succède à Georges Dupon-Lahitte, président depuis 1996.
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La Croix du 06/06/06
Rien vu...
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20 minutes du 06/06/06
L’avenir hypothéqué des anti-CPE
« Puisque Guy Drut a été amnistié, pourquoi les manifestants anti-CPE ne le seraient-ils pas ? » Tel est en substance le contenu de la lettre ouverte envoyée à Jacques Chirac, la semaine dernière, par le collectif Assistance juridique. Composé d’élèves avocats, ce collectif, formé dès la mimars, est venu en aide aux 163 personnes condamnées à l’issue des manifestations anti-CPE à des peines allant d’un mois de prison avec sursis à dix mois ferme.Auteur d’un rapport sur « la répression policière et judiciaire du mouvement d’opposition à la loi sur l’égalité des chances », le collectif accuse les tribunaux d’avoir fait preuve d’une « extrême sévérité» à l’égard de personnes qui « répondaient rarement au profil type du casseur, délinquant multirécidiviste, mais davantage à celui d’étudiants et de lycéens sans antécédents judiciaires». Des jeunes dont l’avenir ne sera plus le même après une condamnation inscrite à leur casier.
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Ouest-France du 06/06/06
Rien vu...
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Le Monde daté du 07/06/06
Hugues Lagrange : "On peut lire les violences comme une demande d'Etat de la jeunesse"
Directeur de recherche au CNRS
[…]L'unité de la jeunesse n'est pas un fait naturel. Il existe bien une culture jeune, mais on surévalue l'homogénéité de cette classe d'âge. En réalité, les divisions sociales sont très fortes et les rapports peuvent être conflictuels. Le mouvement anti-CPE est d'abord une mobilisation des enfants des classes moyennes qui constatent leur exclusion des emplois les plus protégés par les adultes. Les jeunes des banlieues, eux, sont les exclus des exclus.[…]
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Le contrat parental de responsabilité fait encore débat
Lors de l'embrasement des banlieues, à l'automne 2005, nombre de responsables politiques avaient montré du doigt les parents "démissionnaires" et brandi la menace de la suspension, voire de la suppression, des allocations familiales. Lors de sa visite à Bondy (Seine-Saint-Denis), mercredi 31 mai, Ségolène Royal a relancé le débat : elle n'a pas prononcé les mots de suppression ou de suspension, mais elle a affirmé qu'il fallait, face aux incivilités, "avoir des systèmes de mise sous tutelle des allocations familiales, comme c'est le cas aujourd'hui, mais dans des logiques éducatives de réinsertion des parents".
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720 familles étrangères pourraient être régularisées
Face à la mobilisation croissante, autour des écoles, des collectifs de soutien aux jeunes étrangers scolarisés menacés de reconduites à la frontière avec leur famille, le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, veut montrer que sa politique ne se résume pas en un seul mot – fermeté – mais deux : fermeté "et" humanité. Mardi 6 juin, en ouvrant la discussion, au Sénat, sur son projet de loi "immigration et intégration", il devait annoncer son intention de régulariser une partie de ces familles. Quelque 720 familles, soit entre 2000 et 2500 personnes pourraient être autorisées à rester en France et se voir délivrer une carte de séjour.
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La peur de l'expulsion s'éloigne pour Youssef et Sarah
Grâce à sa petite sœur Sarah, Youssef, qui termine son CP, va peut-être enfin réaliser son rêve : "Une vraie maison, avec une cuisine, un salon, et une chambre pour moi. Une chambre avec plein de jeux, où je pourrais inviter mes copains." Sa famille pourrait en effet entrer dans les critères de la régularisation annoncée, mardi 6 juin, par le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy. Née en France, Sarah, sa petite sœur de 3ans et demi, n'a jamais connu que ce pays. Youssef n'avait lui-même que 2ans et 8 mois lorsqu'il est arrivé en France avec ses parents. Il a suivi ses premières années de scolarité en France.
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Le Nouvel Obs Permanent du 06/06/06
L'école dans le rétro
Ils ont l'oreille du ministre...
Pour eux, l'enseignement ne forme plus que des ignares. Les pédagos l'ont dénaturé. Et en mettant l'élève au centre du système éducatif, les politiques lui ont donné le coup de grâce
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Sarkozy n'expulsera pas tous les élèves sans-papiers
Selon le Figaro, le ministre va régulariser la situation de 800 familles dont les enfants sont nés en France.
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L’Express quotidien du 06/06/06
Sarko veut garder les "plus intégrés"
800 familles d'enfants nés et scolarisés en France devraient obtenir un titre de séjour, selon Le Figaro. Pour le Réseau éducation sans frontière, qui milite contre les expulsions d'élèves, une telle annonce serait "très très largement inférieure à la réalité". Selon elle, au moins 10 000 enfants seraient expulsables à la fin de l'année scolaire
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Une sélection dans les dépêches du 06/06/06
Sans-papiers régularisés: des associations dénoncent un effet d'annonce
Le collectif Uni(e)s contre une immigration jetable a estimé mardi que la décision du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy de régulariser des familles de sans-papiers dont les enfants scolarisés sont nés en France était un "os à ronger" jeté à l'opinion publique
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Porte-parole RESF: "2% d'enfants scolarisés régularisés, un effet d'annonce"
Richard Moyon, porte-parole du Réseau éducation sans frontières (RESF), qualifie mardi dans un entretien à l'AFP d'"effet d'annonce" la décision de Nicolas Sarkozy de ne pas expulser des enfants scolarisés sans-papiers et appelle à "poursuivre et amplifier" la mobilisation.
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Des lycéens sans-papier vont passer le bac "la peur au ventre"
Assise à son bureau devant une carte du monde épinglée au mur, Salomé, jeune Mauricienne sans papiers, révise le bac "la peur au ventre": "expulsable" le 30 juin, comme d'autres adolescents, elle vit la double angoisse de l'épreuve des examens et d'une interpellation imminente.
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Fabius : le projet PS doit exclure un encadrement militaire des délinquants
L'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius a proposé des amendements au projet socialiste pour 2007, qui doit être finalisé mardi, suggérant sur le volet sécuritaire l'exclusion de tout "encadrement militaire" des primo-délinquants, proposé par Ségolène Royal.
"Il est nécessaire de clarifier notre approche des enjeux de sécurité: fermeté et humanisme, telle est notre démarche", affirme le candidat à l'investiture du PS dans le texte des amendements proposés par lui, rendu public lundi.
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640.810 lycéens passeront le bac à partir de lundi
640.810 candidats sont inscrits pour la session 2006 du baccalauréat général, technologique et professionnel, dont les épreuves écrites commencent, pour tout le monde, lundi, sous l'oeil vigilant de 139.733 examinateurs et correcteurs, a annoncé mardi le ministre de l'Education.
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La triche au bac: toujours les mêmes recettes mais peu de tricheurs
Anti-sèches sous les semelles, portable dans la poche ou crack composant à sa place : les vieilles recettes pour tricher au bac ont la vie dure mais les candidats à la fraude demeurent finalement rares, soit par respect d'un examen unique en son genre soit par crainte des sanctions. "Ca ne nous préoccupe pas plus que ça, il y a un civisme du bac, la dimension rite de passage n'a de sens que si on reste loyal et honnête", explique Eric Verhaeghe, directeur du Service interacadémique des examens et concours (Siec) d'Ile-de-France..
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Le bac et après ? 88% des lauréats poursuivent des études
Plus de 80% des candidats (80,2% en 2005) au bac le 12 juin devraient l'obtenir et, parmi eux, 88% devraient poursuivre des études supérieures avec des fortunes diverses, selon les statistiques de l'Education nationale.
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mardi, juin 06, 2006
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