« Je te demande de m'obéir..., s'il te plaît »
Non, ce n’est pas le ministre de l’intérieur qui parle (dirait-il s’il te plaît ?), mais le titre d’un article du Figaro Madame qui pose la question : « Est-il encore possible de se faire obéir de ses enfants ? ». L’article insiste sur la nécessité de donner des repères qui passent par des interdictions. L’article va plus loin en montrant aussi la nécessité d’une cohérence et d’un respect des différentes figures de l’autorité. On y fustige en particulier cette attitude qui consiste à être « de mèche » avec l'enfant. Exemple ? « Ce sont les parents, explique le psy Éric Trappeniers, qui discréditent les profs, qui disent : « que veux-tu, je sais bien qu'il est nul, je suis d'accord avec toi. Mais fais quand même ton devoir ». Effet catastrophique sur le devoir d'obéissance, on l'a compris.
La conclusion va encore plus loin et offre une réflexion très osée (pour le Figaro Madame…). « [Il faudrait retrouver] confiance en certains modèles qui viennent d'en haut[…]Mais quand un homme politique - incarnation du père, et modèle - fraude les lois, ou « joue perso », le citoyen perd un repère. » A méditer... »
Ne quittons pas la question de l’autorité avec l’interview de Laurent Mucchielli dans L’humanité.
Le journal lui pose la question de l’explication de la délinquance par la crise de l’autorité. Sa réponse est négative. Pour lui, « les prétendues explications de la délinquance des mineurs par la crise de l’autorité ou la démission des parents sont essentiellement des jugements moralisateurs proférés par des personnes souvent éloignées du terrain. ». Il ajoute que « Les jeunes ne sont pas dénués de repères moraux et de figures d’autorité, et leurs parents sont généralement très préoccupés de leur avenir. L’essentiel est ailleurs.. Il voit deux raisons à la « montée » de la délinquance. « D’une part, aujourd’hui, on ne pardonne plus rien aux jeunes et on crie à la violence à la moindre insulte. D’autre part, la situation économique et sociale est catastrophique pour les jeunes des quartiers populaires qui sont souvent « issus de l’immigration ». Privés d’avenir, , ceux ci développent alors une « culture de la défiance envers les institutions et de la provocation envers les adultes. »
La philo seule contre tous et contre la baisse généralisée des exigences…
A lire dans Le Monde un texte d’un jeune professeur de philosophie qui nous assène un point de vue dont je vous laisse apprécier à leur juste valeur quelques extraits : « Il n'est pas réellement possible d'enseigner la philosophie dans l'immense majorité des classes en France. Ce que nous faisons, chacun à notre manière, est un exercice épuisant qui consiste à maintenir un niveau d'exigence élevé dont nos élèves ne comprennent pas à quel continent de culture il renvoie. Nous devons non seulement professer la philosophie, mais aussi défendre la culture en général, les livres, l'histoire, le sens lui-même. ».
Et ce « jeune » (mais le temps ne fait rien à l’affaire…) professeur de philosophie de conclure « Et nous autres, jeunes enseignants de philosophie, sommes chaque jour plus épuisés de maintenir ce cap que personne ne nous demande de maintenir. »
Bonne Lecture...
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Libération du 09/06/06
Délinquance: Sarkozy s'encense et montre du doigt la justice
Présentant son bilan à l'Intérieur depuis 2002, il a estimé que les mineurs n'étaient pas assez punis. Il entend inciter toute la chaîne pénale à suivre l'action policière.
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Quand le ministre se dit «dépassé sur sa droite» par Ségolène Royal
Sarkozy ironise après les récentes positions de la candidate à la candidature PS
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Les lycéens affaiblissent Bachelet
La présidente chilienne a réagi tardivement à la grève du secondaire.
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Le Figaro du 09/06/06
Un député dénonce les violences liées au téléphone portable
Le député UMP Nathalie Kosciusko-Morizet veut bannir le mobile des établissements scolaires, parce qu'il inciterait au «happy slapping».
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« Je te demande de m'obéir..., s'il te plaît »
Enfants tout puissants, parents séducteurs, ados érigés en modèles à suivre... Est-il encore possible de se faire obéir de ses enfants ?
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L'Humanité du 08/06/06 (un jour de retard)
Les manipulations de Nicolas Sarkozy
Décryptage . « Tolérance zéro » ? « Culture du résultat » ?... Au-delà des formules chocs, le bilan de quatre années passées au ministère de l’Intérieur n’est guère glorieux.
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Les chiffres, un outil bien pratique...
Trafiquables à loisir, les statistiques de la délinquance ont permis à Nicolas Sarkozy de faire croire à la réussite de sa politique.
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« Une stratégie de provocation et de surenchère »
Entretien avec Laurent Mucchielli, sociologue, chercheur au CNRS, directeur du CESDIP.
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Le Parisien du 09/06/06 ( payant)
Bac : les 10 conseils des pros
C'est la dernière ligne droite pour les 640 000 candidats. Psy, prof, ministre, coach, médecin, ils nous livrent leurs trucs et astuces pour être au top lundi. Leur maître mot : ne pas bachoter et profiter de ces derniers jours pour se détendre.
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Polémique à propos des sanctions pour les mineurs
IL PERSISTE ET SIGNE. Agitant une nouvelle fois l'image du jeune de « 17 ans et 1,90 m » qui fait « peur à tout le monde », Nicolas Sarkozy a de nouveau défendu hier ses propositions en matière de répression de la délinquance des mineurs. « Détection...
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La Croix du 09/06/06
L'insertion des jeunes s'est dégradée
Près d'un million de salariés travaillaient en CDD en mars 2001, contre seulement 320.000 en mars 1982, tandis que le nombre d'intérimaires a quasiment doublé entre le début et la fin des années 80
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20 minutes du 09/06/06
Le double stress des bacheliers sans-papiers
Ils n’ont pas le droit d’être en France, et pourtant, ils plancheront dès lundi sur les sujets du bac, comme 640 000 autres candidats. Mais pour les élèves de teminale étrangers sans papiers – ils seraient plusieurs centaines en France selon le Réseau éducation sans Frontières – l’angoisse ne se résume pas au passage de l’examen. Nombre d’entre eux ont reçu un arrêté de reconduite à la frontière qui pourrait devenir effectif le 30 juin, date à laquelle le sursis accordé par le ministre de l’Intérieur expire. Ils risquent alors de prendre connaissance de leurs notes à plusieurs milliers de kilomètres de l’Hexagone, dans leur pays d’origine.
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«Les papiers ou le bac, je veux au moins l'un des deux »
Le 9 juin 2001, il y a cinq ans jour pour jour, Nabila quittait l'Algérie pour rejoindre ses parents, eux aussi sans-papiers, à Paris. « Je croyais que la France, c'était l'eldorado, que tout serait facile pour moi et surtout que le milieu éducatif serait bon », se souvient-elle. Aujourd'hui âgée de 18 ans, Nabila est élève en terminale STT dans le 17e arrondissement et, « après une scolarité ponctuée de bonnes notes », comme elle le précise plusieurs fois, elle n'a toujours pas de papiers. « Pourtant, je me sens chez moi. J'ai bénéficié de la même culture que mes copains de classe. Seule ma situation administrative me distingue d'eux. »
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Ouest-France du 09/06/06
Sécurité : Sarkozy en ministre et candidat
Le ministre de l'Intérieur a défendu hier son bilan en matière de sécurité. Et décliné tous ses projets, autant de répliques à Ségolène Royal.
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Le Monde daté du 10/06/06
Critiqué, le président du tribunal pour enfants de Bobigny répond au ministre
Accusé de laxisme par le ministre de l'intérieur, le président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis), Jean-Pierre Rosenczveig, réplique : "On est en train de rebattre les cartes qui ont fonctionné lors de la précédente campagne électorale : parler des mineurs délinquants alors qu'aucune augmentation de cette délinquance n'a été constatée en 2005."
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Prof de philo, quelle est ta quête ?
Par Michael Smadja, Professeur certifié de philosophie
Les enseignants de philosophie sont réputés, à juste titre, les plus sévères dans leur notation, et les plus rétrogrades dans leurs exigences.[…] Eh bien, nous avons raison. Je veux dire par là que l'exercice de la raison est à ce prix, celui d'une expression écrite et orale précise, appuyée sur une culture étendue. Il n'y a pas de raison en acte dans l'obscurité d'un langage sommaire, ni dans la clarté blême d'un monde sans passé. Les enseignants de lettres et d'histoire sont d'ailleurs sans doute solidaires de ce constat.
Il n'est pas réellement possible d'enseigner la philosophie dans l'immense majorité des classes en France. Ce que nous faisons, chacun à notre manière, est un exercice épuisant qui consiste à maintenir un niveau d'exigence élevé dont nos élèves ne comprennent pas à quel continent de culture il renvoie. Nous devons non seulement professer la philosophie, mais aussi défendre la culture en général, les livres, l'histoire, le sens lui-même. […]
Et nous autres, jeunes enseignants de philosophie, sommes chaque jour plus épuisés de maintenir ce cap que personne ne nous demande de maintenir.
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Le Nouvel Obs permanent du 09/06/06
Le bilan n'est guère brillant
APRES L’AVOIR SOUS-ESTIMÉE, puis accueillie par l’humour ("bienvenue au club !"), enfin après l’avoir traitée comme une adversaire au double langage ( "Elle n’a jamais voté mes textes"), Nicolas Sarkozy a senti le besoin de prendre date sur un terrain qui lui est cher, la sécurité, et que Ségolène Royal lui dispute.
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L’Express Quotidien du 09/06/06
Rien vu...
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Une sélection dans les dépêches du 09/06/06
Coup d'envoi du bac 2006 lundi avec la philosophie
Les choses sérieuses commencent lundi pour les 516.975 candidats aux bacs général et technologiques qui vont plancher, le matin pour les premiers, l'après-midi pour les autres, sur l'épreuve de philosophie, emblématique de cet examen presque deux fois centenaire.
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Un chien d'attaque qui errait dans une maternelle à Nancy capturé à temps
Un chien d'attaque de type pitbull ayant échappé à la personne qui le promenait et qui errait jeudi après-midi dans la cour d'une école maternelle de Nancy a pu fort heureusement être capturé avant la sortie de classe des enfants, a-t-on appris de source policière.
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Sommet-franco-britannique: nouvel accord bilatéral dans l'Education
Le ministre de l'Education, Gilles de Robien, et le ministre délégué à l'Enseignement scolaire britannique, Jim Knight, ont signé vendredi un nouvel accord bilatéral pour développer les échanges entre les deux pays en matière éducative, a annoncé le ministère.
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Opération "collège mort" pour soutenir un jeune Mongol menacé d'expulsion
Une opération "collège mort" s'est déroulée vendredi dans un collège proche de Rennes en soutien à un jeune Mongol menacé d'expulsion à la fin de l'année scolaire, a-t-on appris auprès de l'établissement et des enseignants.
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vendredi, juin 09, 2006
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